Protection et archivage de données

Le concept de protection des données au sens de la préservation et de la capacité à les restituer de façon fiable complète souvent la notion de sécurité de ces même données. S’il est important de veiller à ne pas se faire voler ses informations, il convient aussi de prendre toutes les mesures utiles pour ne pas risquer de les perdre à jamais.

Dans le domaine de l’informatique, il peut y avoir des sinistres plus graves encore que dans beaucoup de registres de la vie. Ainsi, le principe de préjudice identifié et analysé par les assureurs cherche à prévoir, moyennant une prime d’assurance établie à l’avance, une indemnité permettant d’indemniser le préjudice et d’en limiter l’impact sur la vie d’une personne ou d’une entreprise.

Il existe en effet des préjudices que rien ne pourrait indemniser et que rien ne pourrait réparer ou reconstituer : l’impossibilité physique de retrouver des archives essentielles à l’exploitation d’un savoir-faire, celles de reconstituer une base de données irrémédiablement perdue. On peut assez facilement remplacer des biens matériels, de l’argent, compenser un manque à gagner. On ne peut parfois absolument pas remplacer un savoir disparu, une compétence. Si rien ne peut remplacer une vie, des données vitales sont elles remplaçables sans aucune difficulté. Il suffit juste de veiller à les préserver de façon fiable !

Pour cette raison, lorsque des données constituent un valeur essentielle pour un individu ou une société et que leur perte constituerait un préjudice extrême, le principe même de l’archivage de ces données est une nécessité absolue. Un dispositif adapté est alors indispensable, dans son étude comme dans sa mise en place.